Comment se déroule ce grand rendez-vous paritaire du début 2022 ?
La volonté de recadrer le sens et les objectifs du paritarisme est née de discussions entre les organisations représentatives syndicales et patronales au deuxième semestre 2021. Nous nous sommes mis d’accord sur le fait de négocier un certain nombre de sujets. En premier lieu, comment améliorer le relationnel entre le monde politique et le monde social, dont on a constaté ces dernières années qu’il ne fonctionnait pas bien. Autrement dit, comment mettre enfin en application la loi de modernisation du dialogue social de janvier 2007, dite loi Larcher.
Deuxièmement, comment améliorer le paritarisme de gestion dont le fonctionnement est régi par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 17 février 2012, que la CFE-CGC n’avait pas signé. L’état des lieux a montré que cet ANI était assez bien respecté mais qu’il existait des marges de progrès dans la manière de travailler. Au préalable, le paritarisme de négociation a fait l’objet de nos deux premières réunions, avec un cadre et une finalité qui restent ouverts.