« IL EST FONDAMENTAL D’ÉTABLIR DES CONTREPARTIES ET UNE CONDITIONNALITÉ DES AIDES »
À l’occasion d’une première réunion organisée le 1er octobre en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, la CFE-CGC, représentée par Gérard Mardiné, secrétaire général confédéral, et Raphaëlle Bertholon, secrétaire nationale en charge de l’Économie, a fait valoir ses exigences, rappelant en premier lieu que le plan de relance doit contribuer à restaurer la confiance. « Pour cela, il est fondamental d’établir des contreparties et une conditionnalité des aides, souligne Gérard Mardiné. Les entreprises doivent objectiver l’utilisation des fonds publics alloués et s’inscrire dans un processus d’engagement et de suivi, à l’image de ce qu’elles pratiquent déjà dans le cadre de gestion de projets ou de propositions d’offres commerciales pour en matérialiser les effets positifs sur l’emploi. »
Autre point clé mis en avant par la CFE-CGC : le nécessaire contrôle des engagements pris par les entreprises ayant recours aux aides publiques. « C’est à l’administration de contrôler la bonne exécution et la mise en œuvre des mesures prévues si les engagements pris ne sont pas tenus, par exemple la restitution d’une partie des aides », explique Raphaëlle Bertholon. Dans ce cadre, il convient également d’associer, au sein de l’entreprise, le comité social et économique (CSE) afin de garantir aux salariés que l’entreprise respecte bien les objectifs fixés. Ce dialogue doit venir éclairer le débat sur la situation financière de l’entreprise et ses orientations stratégiques.