« Nous allons à Matignon avec des attentes précises, dans l’espoir que la séquence politique à venir s’ouvre sur des signaux concrets et des engagements clairs. »
François Hommeril, président de la CFE-CGC, était ce matin l’invité d’Apolline de Malherbe sur RMC.
Suite à la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale rencontre ce mercredi 24 septembre à 10h30 le Premier ministre, Sébastien Lecornu. L’intersyndicale est unie, lucide, porteuse de revendications construites.
« D’une certaine façon, on donne l’exemple au corps politique car nous sommes capables d’organiser nos revendications et de les porter collectivement. «
« La CFE-CGC, aux côtés des autres organisations syndicales, entend jouer pleinement son rôle : porter la voix de celles et ceux qui travaillent, qui voient chaque jour leurs conditions de travail et de rémunération se dégrader. »
» Nous sommes un point d’appui pour le Premier ministre. Mais dans cette séquence, il est aussi notre dernier recours. C’est une responsabilité partagée. «
Trois axes majeurs guident nos revendications :
La réforme des retraitesLe dossier n’est pas clos. Nous attendons un signal fort du gouvernement.
Le budgetLes mesures annoncées par François Bayrou visent directement les salariés, les malades, les chômeurs. C’est Inacceptable.
Les aides publiques aux entreprises211 milliards d’euros sont transférés chaque année sans conditionnalité.
Nous ne contestons pas le principe, mais interrogeons son efficacité : quels résultats ? Quels contrôles ?
Ce débat est central, car il touche au cœur de la dette publique et du déséquilibre budgétaire.
François Hommeril s’est également exprimé sur la nécessité d’une fiscalité plus juste :
« Je représente les techniciens, les agents de maîtrise et les cadres qui sont des catégories professionnelles très sollicitées pour financer les différents systèmes sociaux. Il me semble que si le gouvernement portait un peu plus son attention sur ceux qui sont tellement à droite du graphique qu’on ne voit même plus leur courbe, ce serait bien pour tout le monde. Parce qu’emmener un peu toujours plus la classe moyenne vers le bas des rémunérations n’est pas un signal fort pour l’ensemble de la population »
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